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  • Historique Fusion

    L'École Sainte-Marie

    Historique fusion : En 1792, les Frères des Écoles Chrétiennes ouvrent une école à Compiègne, rue des Minimes. Cette école fut laïcisée le 1er octobre 1891.

    À la suite de cette laïcisation, les frères n’en quittèrent pas pour cela Compiègne. Ils firent construire une nouvelle école dans un terrain donnant sur la rue de L’orangerie. Cette école fut bénie solennellement par Monseigneur Péronne, évêque de Beauvais, le jeudi 15 octobre 1891.

    À partir de 1905, cette école chrétienne fut dirigée par des laïcs.

    Jusque dans les années 70, cette école accueillait des jeunes jusqu’à la troisième et possédait un internat, d’abord sur place puis à l’angle de la rue Saint-Lazare. Ce n’est qu’à partir de 1970 / 1975 que l’école Sainte-Marie fut seulement une école maternelle et primaire.

    L'Institution Notre Dame de La Tilloye

    Anne de Xainctonge
    (1567-1621)

    Née à Dijon sous Henri IV, contemporaine de Saint­-François de Sales, Anne habitait en face d’un collège tenu par des Jésuites exclusivement réservé à l’éducation des garçons.

    À 29 ans, elle quitte Dijon pour Dole et ouvre une première école pour l’éducation des filles sur le modèle des collèges jésuites.

    Mais pour Anne, pas d’éducation pour les filles si ce n’est pour toutes les filles sans exception : une école ouverte à tous sans distinction d’origine.

    Fondatrice de la Compagnie de Sainte Ursule
    (janvier 1606)

    Anne obtiendra, non sans difficulté, le droit d’enseigner tout en vivant hors du cloître.

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    Sœur Marie Cécile - Ursuline de Tours, Création de Notre-Dame
    (1932)

    Fondation à Compiègne, en centre-ville d’un établissement pour filles qui se veut héritier d’une longue tradition spirituelle et pédagogique, telle qu’elle est inscrite dans le projet éducatif transmis jusqu’à aujourd’hui.

    Déménagement, Notre-Dame devient Notre-Dame de la Tilloye
    (7 octobre 1945)

    Le 7 octobre 1945, l’école déménage partiellement vers la propriété du Baron de Barante où les élèves sont accueillies dans les écuries aménagées (Bonnes études) et dans le pavillon de « La Tilloye » (Béthanie). Les constructions vont alors se succéder.

    Passage sous tutelle diocésaine
    (20 juin 1991)

    L’établissement est devenu mixte dans le courant des années 70. Le 20 juin 1991, les Sœurs de Sainte-Ursule, trop peu nombreuses pour continuer à s’occuper de l’établissement, se retirent à Tours et transmettent la tutelle au Diocèse de Beauvais, Noyon et Senlis.

    L'Institution Guynemer

    Georges Guynemer

    Georges Guynemer est né le 24 décembre 1894 à PARIS, a vécu de nombreuses années à Compiègne, 112, rue Saint-Lazare. Très brillant élève, sa santé délicate l’oblige à interrompre ses études en 1914 alors qu’il prépare Polytechnique. Après de nombreux refus, il est admis comme élève pilote le 27 janvier 1915 et le 26 avril il obtient son brevet de pilote. Le 8 juin, il est affecté à l’escadrille des Cigognes. Le courage est une de ses grandes qualités. Méprisant le danger, le 11 septembre 1917, alors qu’il est en escadrille près de Dunkerque, il est abattu au cours d’un combat tombant comme il le souhaitait « en plein ciel » en combattant pour la France qu’il aimait passionnément.

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    La Fondation par le Chanoine Delvigne

    Le Chanoine Delvigne fonde l’Institution Guynemer le 14 novembre 1939. Puisque la guerre allait éclater, il fallait que le futur collège présentât l’image d’un héros. Tout naturellement l’image de Georges Guynemer, qui, au cours de la première guerre mondiale, avait provoqué l’admiration de toute la France, par son courage. Pouvait­on rêver meilleur modèle ?

    L’Abbé Legrand en devient le premier Directeur. Installé au 12, rue de la sous-Préfecture avec les services de l’intendance, il transforme rapidement l’immeuble du 7, rue Mounier en « Maison d’École ».

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    Le développement - Le Chanoine Coulaud

    En octobre 1940, notre paisible cité offrait les traces du sinistre passage de la guerre. Par bonheur, malgré les difficultés, trois maisons furent proposées à l’Institution pour la durée de l’année scolaire, le 5 et le 12, rue de la Sous-Préfecture, et la villa qui répondait au nom gracieux de Rodonia. En octobre 1941, on annonça 129 élèves inscrits et la création de la classe de seconde.

    En 1943, arrive le Chanoine Jean-Coulaud, auparavant Professeur à l’Institution du Saint-Esprit de Beauvais. Le 6 mars 1943, il est nommé au poste de Supérieur de l’Institution. Le nombre des élèves avait grossi, plus de 200. L’établissement continue son extension et atteint les 20 élèves.

    En mai 1945, les actes de vente du Château des Avenues et de la Villa Marigny furent signés.

    La construction du bâtiment scolaire

    En 1974, les deux premières ailes du bâtiment scolaire furent inaugurées.

    En 1979-1980, les travaux de la troisième aile furent entrepris et en 1979, naquit l’École Maternelle à Saint­Sébastien.

    En 1982, le Chanoine Coulaud prit sa retraite après 40 années passées au service de l’Institution, lui donnant ses lettres de noblesse puis son envergure, non seulement en qualité de directeur, mais également en tant qu’enseignant en lettres classiques.